« Invisibles ? Mémoires de jeunes filles (dé)rangées, Genève, 1900-2000 »
L’exposition présente l’évolution contemporaine des politiques destinées à protéger et éduquer les mineur•e•s abandonné•e•s, maltraité•e•s, en danger, en l’illustrant principalement par des documents et informations puisées dans le contexte romand et genevois. Quel traitement était réservé à ces jeunes en déshérence, hors-jeu et hors champ des parcours éducatifs ordinaires ?
Invisibles car reléguées souvent dans des espaces clos (orphelinats, maisons d’éducation), quels ont été les parcours de ces populations juvéniles ? L’exposition s’attache tout particulièrement à mettre en lumière les spécificités des trajectoires féminines, et donne à voir les mécanismes d’invisibilisation et d’exclusion qui pèsent spécifiquement sur les jeunes filles prises en charge par ces dispositifs de protection de l’enfance.
À travers une série de séquences restituant les principaux tournants de ces politiques, croisés à des récits biographiques construits à partir des archives locales, cette exposition invite à tourner une page méconnue de notre histoire.
Invisibles ? Mémoires de jeunes filles (dé)rangées
Cet événement a été réalisé par L’équipe de recherche en histoire sociale de l’éducation (ERHISE) et les Archives Institut J.- J. Rousseau (AIJJR) dans le cadre du Festival Histoire et Cité 2022, avec le soutien de la Maison de l’histoire de l’Université de Genève